lundi 18 août 2008

Encore plus de prélèvements!

"Le gouvernement souhaite harmoniser le régime fiscal et social des indemnités versées en cas de licenciement et de celles versées lors de la mise à la retraite. A l'heure actuelle, "le licenciement d'un senior constitue fréquemment une solution plus avantageuse sur le plan fiscal et social que le recours à une préretraite ou une mise à la retraite d'office", indiquait Christine Lagarde en juin lors de la présentation du plan gouvernemental en faveur de l'emploi des seniors. Selon le quotidien "Les Echos", plusieurs pistes sont à l'étude. La piste la plus simple qui permettrait de ne pas pénaliser la plupart des salariés, serait "d'instaurer un plafond d'exonération commun à tous les modes de rupture (100 000 € par exemple), au-delà duquel les indemnités seraient totalement chargées et imposables comme du salaire".

Et voilà le travail!

Au lieu de chercher des pistes qui permettraient de soulager le poids des prélèvements afin de redynamiser la machine économique, notre ministre se comporte en parfait petit fonctionnaire du budget et ne cherche qu'à augmenter les recettes pour faire face aux dépenses engagées. Jusqu'où cette logique par l'absurde nous entrainera-t-elle?

Faire des blablas sur l'emploi des plus de cinquante ans, bravo!
Donner des leçons aux entrepreneurs parcequ'ils seraient "inciviques" en n'employant pas de cinquantenaires, ça "on" sait faire!


Mais, supprimer les dispositions stupides qui font coûter plus cher l'emploi ou le licenciement d'un quiqua, vous y avez pensé?
Arrêter de nous coller un âge de départ en retraite empêchant un quinqua d'établir avec son employeur un plan de travail sur 10 ou 15 ans? Ca vous couterait quoi?


De la liberté, que diable!


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mercredi 13 août 2008

L'entreprise France perd de l'argent!

"Dans la foulée de la forte dégradation du solde du commerce extérieur, la Banque de France a confirmé, hier, la mauvaise santé persistante de celui des transactions courantes. Le déficit a en effet atteint 4,4 milliards d'euros au mois de juin, soit une aggravation de près de 1,6 milliard. A fin juin, en rythme annuel, il atteint le niveau record de 31,8 milliards d'euros, bien plus que sur l'ensemble de 2007 (22,3 milliards) et 2006 (12,3 milliards). Toujours sur les douze derniers mois, les résultats confirment l'intérêt de plus en plus important des entreprises françaises à investir hors de l'Hexagone, là où la croissance s'est avérée plus soutenue jusqu'à présent. Les investissements français à l'étranger ont atteint près de 189 milliards d'euros sur un an, en hausse de près de 15 % par rapport à 2007 et de 100 % par rapport à 2006. Dans le même temps, les investissements réalisés dans l'Hexagone par des groupes non français ont plutôt tendance à se tasser, à 109 milliards d'euros à fin juin (sur douze mois), en retrait de 6 milliards par rapport à 2007." (Les Echos)

Cherchez l'erreur!

Nous sommes toujours sur le modèle "Giscardo-Mitterandien" de désinsdustrialisation de la France. Qu'on ne vienne pas nous chanter les airs connus de "l'Euro fort" ou du prix du pétrole, l'excédent commercial allemand s'est élevé à 103.4Milliards d'Euros au premier semestre de cette année, soit 4.7% de plus que l'an passé, et nos voisins sont (grâce à l'action dynamique de leur Parti "Vert") plus dépendants du pétrole que nous...

Imaginons un instant que nous puissions, en France, diminuer le coût de la production. Par quelle baguette magique? Il y a bien des pistes à explorer que nos Enarques refusent de regarder parce que cela ne correspond pas à l'enseignement qu'ils ont reçu et si bien appris par cœur. Pourquoi, par exemple, ne pas imaginer que nous fassions supporter le coût de la protection sociale non pas par la production mais par la consommation? Je vous assure que celà n'est absolument pas utopique, regardez:
  • Supprimez tout ou partie des cotisations sociales.
Le coût de production diminue immédiatement. Les produit fabriqués en France deviennent plus compétitifs non seulement sur le territoire français, mais aussi à l'exportation. Dès lors, les quelques rares entreprises qui restent en France voient leur compétitivité augmenter. Non seulement, elles produisent plus, mais elles se trouvent même en situation de devoir embaucher. L'installation de nouvelles unités de production en France, avec une main d'oeuvre fiable et formée, dans un pays dont la productivité est la plus élevée du monde devient parfaitement rentable. Le cercle vertueux de création d'emplois/création de richesses/consommation / épargne (donc investissement) est relancé.

  • Augmenter la TVA pour payer le coût de la protection sociale.
L'augmentation ne sera pas proportionnelle à la suppression des cotisations. Pourquoi?
Parce que (cf. plus haut) la masse des revenus augmentera.
Parce que participeront au financement de la protection sociale tous ceux qui aujourd'hui y échappent. Le produit de l'économie "sous terraine" se verra taxé dès qu'il sortira pour se transformer en achats, l'assiette sera donc élargie.
Parce que seront taxés tous les produits y compris les produits en provenance de l'étranger (contrairement à actuellement où seuls les produits français subissent le coût de notre protection sociale). Ceci augmentera encore la compétitivité des produits français, donc de la production, donc de l'emploi.
La suppression des cotisations sociales bouleverserait le statut même de travail "au noir". En effet, si plus de cotisation, à quoi servirait de travailler "au noir"? Dès lors, possibilité pourrait être faite d'autoriser à travailler avec une assurance au coût modique, couvrant les risques professionnels. le consommateur n'aurait dès lors plus aucun intérêt à ne pas faire travailler un professionnel.

Bon suffit pour aujourd'hui, les pistes pour relancer la production en France sont nombreuse pour qui le veut vraiment.

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mercredi 6 août 2008

Je vais me faire naturaliser!!!!!

La loi de modernisation de l'économie, datée du 4 août, est publiée ce matin au Journal officiel. Cette loi vise à soutenir la croissance, l'emploi et le pouvoir d'achat. Au menu des mesures, la réduction des délais de paiement des PME, l'instauration de la négociabilité des prix entre grandes surfaces et fournisseurs et la généralisation de la distribution du livret A. Le régime fiscal et social des impatriés est également amélioré dans le but de favoriser l'implantation de cadres étrangers. Les nouvelles mesures prévoient principalement que le revenu des impatriés salariés sera exonéré d'impôt - à hauteur de 50 % - tant pour la prime d'impatriation et les revenus d'activité exercée à l'étranger que pour les revenus "passifs" tels que les dividendes et plus-values de source étrangère. De plus, les biens détenus hors de France ne seront pas pris en compte pour le calcul de l'assiette de l'ISF. Les impatriés non salariés pourront bénéficier d'un régime d'abattement forfaitaire de 30 % de leur rémunération et d'une exonération de 50 % de leurs revenus passifs provenant de l'étranger.

Voici un gouvernement élu par les français qui met un point d'honneur à prendre toutes les mesures possibles et imaginables pour favoriser.... les étrangers! A ce point, c'est à se demander "pour qui travaille-t-il?" "Quel est le complot de l'étranger qui vise à saboter l'économie française?" Le masochisme à ce point devient de l'art! Ainsi donc, un cadre étranger résidant en France paiera, à revenus égaux, à usage égal des droits et services de la France, moins d'impôts qu'un cadre français! Mais, grands Dieux, que fait la Halde? L'égalité des droits (et accessoirement des devoirs), ce n'est pas elle qui est censée veiller à leur respect? A moins que le prisme par lequel elle regarde ne fonctionne que dans un sens et jamais dans l'autre... Ne soyons pas médisant, soyons résolument positif. Notre métier consiste à trouver des solutions pour nos clients. Donc, déjà qu'on montait des holdings dans des pays étrangers, que certaines de nos plus grosses fortunes allaient passer six mois par an dans un pays limitrophe, et bien, maintenant, il n'y a plus qu'à conseiller à nos clients cadres de se faire naturaliser.... voyons, pas Hollandais il faut passer un examen de flamand, pas Belge ça risque de ne plus exister bientôt et on va se retrouver de facto Français, je dirais... "sujet de sa très gracieuse Majesté". Voilà, ce n'est pas la première fois que je ferai retourner mes ancêtres dans leur tombe! Weldone boy, je vais me faire naturaliser de ce pas. Une bonne raison supplémentaire pour maîtriser la langue de Shakespeare...

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