jeudi 31 mars 2011

La vitesse est cause de tous les maux

Excellent article du Figaro sur la vitesse au volant...

La aussi, petit à petit la chape de plomb de la bien pensance commence à se fissurer.

Qu'est ce à dire? Qu'il faut supprimer les limitations de vitesse et laisser tout un chacun rouler à la vitesse qu'il souhaite au mépris de la vie d'autrui? Certes pas. Mais que les limitations de vitesse doivent être le résultat de données objectives relatives à la sécurité et non pas d'application idiotes de directives administratives. Les quatre voies limitées à 50 parce traversant des terrains "zone urbaine", des autoroutes limitées à 130 alors qu'elles sont particulièrement sûres, des autoroutes limitées à 110 uniquement parce qu'elles ont gratuites ne sont que des applications stupides de directives administratives qui, nous le voyons des fois sur des autoroutes, nous font passer de 130à 90 pour revenir à 110 quelques mètres plus loin puis 90, voire 70 et enfin 130....

Tous les conducteurs sont d'accord pour respecter les limitations qui correspondent à un réel danger pour eux ou pour autrui, mais pas ce qui ne correspond qu'à une idéologie, celle du "tout vitesse". Ce rendre compte que bon nombre d'accidents sont la conséquence de la somnolence, c'est enfoncer une porte ouverte. Pour les gens qui roulent beaucoup, j'en suis, la somnolence est directement issue de la limitation de vitesse. Je raconte souvent une grande frousse que j'ai eu il y a quelques années et qui fait que je respecte rarement les limitations de vitesse sur autoroute ou sur quatre voies. Je rentrais à Brest, de nuit. Peu de circulation, limitation à 110 car, pour des raisons historiques, les autoroutes sont gratuites en Bretagne, mais, du coup, limitées à 110. J'avais mis le régulateur de vitesse et n'avais rien à faire, si ce n'est écouter de la musique. Je me suis assoupi, quand, tout à coup, je me réveille en sursaut... J'étais à deux doigts de m'encastrer dans un camion. J'ai eu la trouille de ma vie. Je me suis arrêté quelques instants pour reprendre mes esprits puis suis reparti à fond les manettes. A 180 et au dessus, je vous assure que vous êtes parfaitement éveillé. Votre esprit est en alerte et travaille, vous ne somnolez pas. Bien sûr, il s'agit de somnolence, pas de fatigue, la fatigue nécessite de s'arrêter, la somnolence vient dès lors que votre esprit n'est plus en éveil et les limitations de vitesse endort votre esprit et donc favorise la somnolence.
Conduire doucement rend idiot. En interdisant de rouler vite, en n'apprenant plus au jeunes conducteurs à rouler vite, vous les privez des réflexes qui peuvent sauver leur vie et celles des autres. Moins vous en apprenez, moins vous en savez. Comme vous n'utilisez jamais 100% de vos connaissances, moins vous en savez, plus faible est votre niveau. Mathématiquement, nous connaîtrons bientôt un redémarrage du nombre d'accidents et de morts, car ce qui provoque l'accident, ce n'est pas seulement "la vitesse", mais l'adéquation entre la situation et la capacité du conducteur à la gérer. Moins le conducteur sera compétent, plus vous augmentez le nombre de situations qu'il ne sera pas apte à gérer. Lorsque cela se produira, que ferez vous? A nouveau baisser les limitations de vitesse pour gagner encore quelques années?

Les solutions qui sont les miennes prennent exactement le contre pied de cette logique.

1) Le Permis: Beaucoup plus complet qu'actuellement. Avec des stages sur circuit, sur surfaces mouillées, à grande vitesse, sur glace, avec obstacles. Des notions de mécanique plus importantes qu'actuellement.
La logique est d’accroître les connaissances pour améliorer la sécurité. Dans tous les apprentissages, on prépare les acteurs aux situations extrêmes afin qu'ils gèrent parfaitement les situations courantes et qu'il aient un minium de réflexes et en cas de situation critique. Comment se fait il que cette précaution ne soit pas prise dans le cas des véhicules? La mécanique est dans le même esprit. Un bruit suspect doit pouvoir être identifié afin que le conducteur sache tout de suite si il peut se permettre de rllier un garage ou s'il doit s'arrêter tout de suite.

2) Le Permis: Cessions de remise à niveau tous les 10 ans jusqu'à 65 ans, tous les 5 ans ensuite. Examen avec tests de dépendance à la drogue ou à l'alcool. Retrait du permis pour les personnes qui ne sont pas du tout aptes à conduire. Obligation de reprendre des cours et de repasser (sans interdiction de conduire en attendant) pour ceux qui montrent de grosses lacunes mais ne constituent pas a priori un danger.

3) La vitesse: La vitesse ne doit être limitée que par des critères de sécurité. Lorsque la sécurité le permet, les vitesses maximales autorisées doivent pouvoir être de 30 km dans les zones urbaines d'habitation sans passages protégés, sans trottoirs et sans voie cycliste, 60 km dans les zones urbaines protégées, 70 km en zone urbaine sans trafic piéton (par exemple sur les axes qui desservent les zones commerciales), 100 km sur les routes à deux et trois voies, 130 km sur les quatre voies dont la sécurité n'est pas optimale, 160 à 180 sur les autoroutes dont la sécurité est optimale.

Une dégonflade de plus!

Un appel, hier des "grandes religions" contre le débat sur la laïcité et l'islam.

Il n'est à mes yeux pas logique que l'église catholique signe cet appel.

Il y a un vrai problème de compatibilité entre l'islam et la laïcité. Comme entre le bouddhisme et la laïcité d'ailleurs, même si le Dalaï Lama a annoncé très récemment qu'il renonçait à son rôle temporel. L'islam est une doctrine théocratique et totalitaire qui a vocation à régir la totalité de la vie des individus, en tous domaines, et à soumettre l'ensembles des lois temporelles à ses règles et préceptes. C'est justement le contraire de la laïcité qui soumet l'exercice des cultes à leur respect de la loi temporelle. "Il n'y a d'autre loi que la Loi de Dieu" est incompatible avec la laïcité. Or, ce précepte est le slogan de l'association majoritaire au sein du CFCM avec qui l'église catholique, les protestants et les juifs viennent de signer ce document!

Mgr Vingt Trois comprend il ce qu'il signe? Non, "tous les cultes n'adhèrent pas sans réserve à ses principes fondamentaux"! Non, refuser le débat, refuser que s'expriment ouvertement les doutes et les manquements n'est pas faire avancer le débat. De plus, comment peut on tout à la fois dire que "les modalités d’application de ces principes restent toujours perfectibles." et refuser qu'ait lieu le débat sur ces modalités?

Décidément, nos évêques ne sont pas à la hauteur de leur tâche ni des enjeux de "leur temps", eux qui s'y disent si attachés! Pour une fois qu'une action des politiques pouvait être reprise et faire éclater le débat auprès de tous les Français, ceux qui veulent remettre le boisseau et laisser champ libre aux islamiseurs sont... nos évêques!

lundi 28 mars 2011

Le post m'a tuer....

Cher Le Post,

Voici plus deux ans que je participe régulièrement à tes débats. J'ai publié plus de 150 articles dans tes colonnes, j'ai suscité plus de 500 réactions, j'ai moi même diffusé plus de 300 commentaires, j'avais ce matin plus de 800 appréciations sur mon compte, (j'étais 89ième au concours de pronostics de foot! :-)) et voilà que tu me jettes comme un malpropre, que tu me vires comme un chien galeux, bref, que tu me "bannis"!

Adieu Grandfred, adieu tous mes compagnons de débats, souvent animés, quelquefois argumentés. "La différence" n'a plus droit de cité au joli pays de la terreur rose. Le Post ne veut voir qu'une tête, n'entendre qu'une voix, c'est le droit à la diversité... dans la gauche. Et encore, comme dirait mon ami "grandfred", dans la gauche "bien pensante", celle des beaux quartiers et de la langue de bois, celle des bourgeois et de leurs valets, car les anars, aussi critiques de la bourgeoisie actuelle qu'ils le furent de celle d'hier, ne sont pas en odeur de sainteté (si tu me lis, grandfred, je l'ai fait exprès...) chez les tenants de la pensée unique et de la bienfaisance journalistique...

Le Post, pour quel motif ne veux tu plus de moi? Pour "diffamation", dis tu.

Ah! J'ai "diffamé"! J'ai diffamé le gentil automobiliste originaire d'une banlieue défavorisée, millionnaire grâce à la mort qu'il a vendue aux sorties des collèges, qui, au volant d'une BMW lancée à plus de 200km/h sur l'autoroute a volontairement percuté un motard des douanes qui le prenait en chasse, provoquant sa mort, brisant d'un coup de volant la vie pourtant active d'un jeune conseiller municipal, animateur de plusieurs clubs de sa commune, ainsi que celle de son épouse désormais veuve, et celles de ses deux enfants. Le voyou, le trafiquant de drogue qui planquait 400 kg de résine dans son "go fast" a été identifié, un avis de recherche diffusé. J'ai estimé, voyant que Le Post ne relayait pas cette information, qu'il fallait diffuser cet avis de recherche. Bien sûr, j'ai mis dans mon article le mot "assassin", mais quoi, comment qualifier quelqu'un qui percute volontairement un motard à plus de 200km/h et se tire en courant, laissant crever là sa victime?

Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez lire l'article ici.

Ainsi donc tu me vires, tu me bannis, tu me condamnes à l'exil... Riez, "petit" Bruno Roger, Pierre Alain, tian, fred de lille et autre niais de service tellement politiquement corrects, vos sujet à deux balles sur "qui baise qui" dans la dernière télé réalité et vos analyses politiques, fidèles retranscriptions de vos soirées "entre amis" au bistrot branché de la rue Oberkampf régneront en maître sur la toile proprette du Post! Seulement voilà, à vaincre sans péril et sans opposition, on triomphe sans gloire et vous resterez ce que vous êtes, des pisse-copies au service d'un site qui, son contenu s'étiolant, aura de plus en plus de mal à surmonter ses difficultés financières.

C'est dommage, parce que le concept du Post est super agréable. Telle une place publique dans une république de libre expression, tout à chacun pouvait s'y exprimer, exprimer son opinion instantanément. Les participants réguliers peuvent se regrouper, chacun peut s'abonner aux parutions des auteurs qu'il apprécie (ou le contraire...), une connivence, une complicité se crée entre posteurs. Si la réponse que l'on veut faire est trop longue pour un simple commentaire, la fonction "Post en réponse" permet de répondre à travers un autre article..., tu vois, cher Post, j'appréciais beaucoup ton concept, l'espace que tu semblais avoir ouvert, même si, depuis quelques temps, les contributeurs les plus argumentés se faisaient plus rares, même si, les articles de fond, d'analyse, ne suscitaient plus les débats d'antan et que les invectives et les lourdeurs remplaçaient de plus en plus les citations et la controverse.

Adieu, donc, je m'en vais chercher ailleurs un champs de libre expression et te regarderai, de loin, t'enfoncer chaque jour un petit peu plus dans la fange de la médiocrité, là où te conduisent ceux que tu paies et qui te coulent......

WANTED


Cet homme est un assassin!

L'dentité du trafiquant de drogue qui a tué un motard des douanes en le percutant est désormais connue: La police a mis un nom et un visage sur le chauffeur de la BMW qui remontait l'A10 (go fast) chargée de 400 kg de résine de canabis.

Il s’agit de Zohire Zaafari, né le 27 janvier 1981 à Beauvais dans l’Oise, déjà connu des services de police pour des affaires de stupéfiants.

Le drame a eu lieu jeudi dernier 24 mars sur l’A10 vers 10h15 dans le sens province-Paris à l’entrée du département d’Indre-et-Loire, à hauteur de Nouâtre, alors que le motard du service des douanes de Poitiers poursuivait un « Go Fast », un de ces convois de véhicules puissants et ultra-rapides qui convoient de la drogue du Maghreb vers la partie Nord de la France.

Quatre complices présumés ont été interpellés peu après – dont deux demeurent eux aussi dans l’Oise, les deux autres étant domiciliés en Gironde – et le plan Epervier a été déclenché pour retrouver le suspect numéro un.

Cela ne rendra pas la vie à Damien Rouiller, père de deux petits enfants aujourd'hui orphelins, mais espèrons que son assassin soit arrêté avant qu'il ne trouve refuge de l'autre côté de la méditerrannée, comme cela se produit trop souvent, et qu'il puisse être jugé.