vendredi 7 octobre 2011

Tiangong-1 ou la réponse à nos pauvres socialos englués…

(article paru sur Nouvelles de France)

Tribune libre de Thibault Doidy de Kerguelen*

Connaissez-vous Tiangong-1 ? C’est peu probable ! Il s’agit du premier module de la station orbitale chinoise, mis en place avec succès jeudi. Oui, vous avez bien lu : la Chine lance un vaste plan de conquête de l’espace. L’« empire du Milieu » pose tranquillement son « Meccano de l’espace » autour de notre planète.

Un plan secret, non dévoilé au public qui, très probablement comprend un volet militaire. Alors que la soi-disante « première puissance mondiale » n’a plus aucun vecteur capable de transporter ses astronautes, qu’elle est obligée de louer des places sur les vols russes (l’Histoire est une éternelle farceuse…), que l’Europe n’a jamais été capable de mettre en chantier seule un véritable projet et s’est associée aux Américains et aux Russes, les Chinois, eux, disposent non seulement de la technique et de la science – ce qui est assez surprenant pour bon nombre d’observateurs et laisse présager une maitrise des vecteurs et des technologies d’armement dont les occidentaux ne les croyaient pas capables avant plusieurs dizaines d’années – mais aussi des moyens financiers, des infrastrucutures, des moyens humains et d’un projet national.

En quoi cela nous concerne-t-il ? Oh, c’est très simple. Ce qui fait la force, la puissance et la capacité de domination d’une Nation, c’est justement d’avoir un projet national, de mettre en place des moyens, des hommes et des infrastrucures pour le mener à bien. Il en fut ainsi de la France et du Royaume Uni au XIXe siècle, des Etats-Unis au XXe siècle. La Chine a décidé de dominer le monde au XXIe siècle. Que répondons-nous ? Obama propose de creuser encore un peu plus le trou de sa dette, les candidats socialistes à notre élection présidentielle de nationaliser les banques, Sarkozy de jouer au Risk avec plus faible que lui. Quel fossé ! Quelle indigence politique dans ce personnel politique occidental corrompu, compassé, sans ambition autre que personnelle, sans projet, sans panache, sans charisme !

Tiraillées entre l’obscurantisme d’un islam rétrograde et le développementisme triomphant de la Chine, quelle sera la réaction et la force des puissances occidentales ? Nous en avons eu un triste aperçu il y a deux jours. Nationaliser les banques (quand la Chine, qui a conservé un fort appareil bancaire d’Etat, a justement fait le chemin inverse), mettre des barrières douanières (quand le Chine représente aujourd’hui le plus gros potentiel de développement de notre faible industrie), transformer notre outils de production pour fabriquer de gentilles éoliennes et des panneaux solaires (quand la Chine construit des réacteurs nucléaires et des barrages hydrauliques géants), limiter l’usage de l’automobile et favoriser les petits véhicules (quand la Chine devient le premier importateur de Mercedes, Porsche, Audi, Rolls, Ferrari etc…), multiplier les pistes cyclables pour inciter, comme au bon vieux temps de l’occupation, les Français à utiliser « la petite reine » (Quand la Chine expose dans des musées des spécimens de l’époque maoïste comme vestiges d’une époque révolue…).

La Chine est la preuve vivante du mensonge politique qui règne en Occident. Non, notre modèle de développement n’est pas suranné ni dépassé, il est simplement appliqué par ceux qui nous dament le pion. Non, l’économie sociale n’est pas viable sans création de richesses et oui, la création de richesses implique le transfert d’une partie d’entre elles d’un endroit à un autre de la planète. Mais comme la nature a horreur du vide, ceux qui, pour des raisons idéologiques, se refusent à appliquer ces règles se condamnent à les subir et à se soumettre au diktat de ceux qui les respectent. Debout, France, il est temps que tu bouscules ces chancres qui t’endorment et que tu reprennes ton rôle… d’avant-garde !

mercredi 4 mai 2011

Tous derrière Jouanno!

Les quotas sont illégaux!

Deo gracias! La loi sera respectée (enfin!)!

Dieu bénisse Madame la Ministre Chantal Jouanno qui l'annonce tout à fait officiellement dans la Pravda, euh, pardon, Le Monde aujourd'hui! Ce sont ses propres propos: "Nous cherchons d'éventuels éléments pénaux, parce que c'est illégal d'instaurer des quotas. On cherche un délit éventuel. On n'est pas dans la chasse aux sorcières"

Youpee! Finis les quotas de femmes dans les partis politiques! Finis les quotas de femmes dans les CA des entreprises! Decoin au pénal avec ses quotas de djeuns de banlieues!

La France se libère enfin de la pesanteur du carcan raciste qui anime sa bourgeoisie.

Bravo, Madame le ministre, sachez que nous vous soutiendrons dans ce combat qui sera, n'en doutons pas difficile. Oui, les valeurs françaises de mérite, de travail, d'honneur sont les seules qui doivent avoir cour; l'appartenance à une race, une ethnie, un sexe ou une religion ne doivent, dans notre pays, donner aucun droit particulier. C'est cela l'humanisme, c'est cela le fondement de la particularité française.
Merci Madame Jouanno de l'avoir rappelé avec autant de force et merci de l'avoir affirmé dans un journal si prompt à défendre le racisme, le communautarisme et la politique des quotas!

Tous derrière Jouanno, Halte aux quotas!

jeudi 7 avril 2011

Putain, 30 ans!


Il y 30 ans, à l'heure où j'écris ces lignes, j'étais en garde à vue dans les bureaux du SRPJ, à Brest.

Motif du délit: "Atteinte au monopole d'Etat sur la radiotélédiffusion", un délit qui n'existe plus, un concept que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître..... et encore moins comprendre.

Radio Brest Atlantique fut la dernière grande saisie de radio libre du l'ère giscardienne. Nous avions déjà dépassé le concept de radio pirate. Il ne s'agissait plus d'émettre pour affirmer la possibilité d'émettre, sans préoccupation d'audience ou de contenu. Notre objectif était de défier le pouvoir politique dans l'affirmation du droit à la liberté d'expression. Tout était conçu dans cet unique objectif. Une équipe d'une dizaine de personnes avait travaillé plusieurs semaines en amont pour préparer des émissions, quelques fois les enregistrer, selon une grille de programmes établie et affichée dans le studio. Le studio lui-même, grâce à la complicité du maire de Brest, Francis Le Blé, était installé dans un salon vitré de la mairie de manière à être vu de tous. Plusieurs jours avant le début des émissions, nous avions placardé des affiches dans toute la ville pour annoncer à la population la création de la radio, sa fréquence et ses heures de diffusion. Un communiqué avait été envoyé à l'ensemble de la presse locale et nationale. Le Parti Socialiste nous avait détaché le soutien de quelques parisiens parmi lesquels Maurice Seveno dont la popularité à l'époque nous assurait une couverture média et Rémy Devèze, authentique technicien, je dirais magicien, qui, en quelques heures optimisa nos installations et créa l'identité sonore de la radio, identité que nous conservâmes d'ailleurs jusqu'à la fin.

Je ne reviendrai pas sur les évènements, la saisie, les moments cocasses de ma garde à vue, face au commissaire Le Taillanter, venu tout exprès à Brest... Tout cela est raconté par un ancien de la radio sur radio brest atlantique.

La grave question qui se pose à moi 30 ans plus tard, c'est "où en sommes nous?". Où en sommes nous de la liberté d'expression, où en sommes nous de la démocratie directe que nous voulions promouvoir? "Vous voulez la parole? Prenez la!" Tel était le premier slogan de RBA qui se transforma ensuite en "L'antenne est à vous!"

Nous pensions innocemment que la conquête de nouveaux vecteurs de communication nous en rendrait maîtres et que notre idéal de liberté s'imposerait puisque véhiculé par nous, sur des espaces conquis.... par nous. Hélas, que d'illusions! La paysage radiophonique d'aujourd'hui n'est divers que dans sa forme, dans sa différentiation de ton et dans la régie publicitaire (quoi que...) qui alimentent les différentes enseignes. La pesanteur de la bien pensance, la lourdeur de la bourgeoisie au pouvoir, l'arsenal législatif qui réprime l'expression d'opinions sont aujourd'hui plus castrateurs encore qu'il y a trente ans.
Ecoutez, juste pour vous remémorez, les "comiques" de l'époque. Croyez vous qu'aujourd'hui il leur serait permis de dire ce qu'ils disaient? Et les chanteurs? Dans les années 70, nous connaissions les chanteurs engagés opposés au pouvoir, nous entendions leurs chansons. Qu'en est il aujourd'hui? Quand Maxime Le Forestier chantait "parachutiste", il y avait des manifestations, des cris, mais ni interdiction ni bannissement. Quand aujourd'hui de jeunes artistes chantent leur opposition à l'idéologie en place, ou même de "grands" artistes qui furent adulés parce que "politiquement conformes" et qui ont le malheur d'exprimer autre chose, on les fait se rétracter comme Florent Pagny ou on pose sur eux la lourde chape de plomb, comme Pierre Perret (écoutez avec attention le texte!!) ....

Les espaces de liberté se sont déportés sur un nouveau vecteur, internet. Existera-t-il encore longtemps sous la forme que nous lui connaissons? Loi après loi, pression après pression, nous voyons des FAI autorisées à supprimer des connections sans décision judiciaire, des hébergeurs lourdement incités à refuser l'hébergement de certains sites ou contenu d'opinion, des entreprises encouragées à utiliser des logiciels de filtrage établissant une liste de sites d'information autorisés, des procès en cascades intentés à des auteurs afin de les "assécher" financièrement, des contributeurs à des sites de débats se présentant comme "ouverts à toutes opinions" radiés et bannis sans explication, la généralisation et la banalisation de la censure dans la publication des commentaires et des réactions....

30 ans après, la situation est, à mon sens, pire. Nous aussi, à l'époque, nous n'avions que le droit d'éditer notre petit canard ronéotypé, relié avec des agrafes que nous essayions de vendre sur les marchés ou la sortie des RU (après en avoir envoyé trois exemplaires à la préfecture). Encore pouvions nous le faire et ne risquions nous pas de nous faire embastiller pour délit d'opinion. Tout juste étions nous fichés par les RG et nos acheteurs ne l'étaient pas. Aujourd'hui, sans décision de justice, un service de police peut décider de mettre un mouchard sur votre ordinateur pour surveiller le contenu de votre disque dur et l’intégralité de votre activité....

Chaque grande génération a son médium de prédilection. Chaque grande génération croit que la conquête d'un nouveau support, d'un nouveau vecteur constitue la création d'une nouvelle liberté, la PQR pour "ceux" de la Libération, la radio pour nous, internet pour les suivants. Mais à chaque fois, le pouvoir de l'argent et de la bien pensance, ceux qu'il est convenu d'appeler les bourgeois, dont bien souvent les futurs acteurs se cachent dans les rangs des rebelles du temps, grands prêtres du conformisme du temps, récupèrent à leur unique profit ce nouveau véhicule de la pensée et de la liberté d'expression. Travail sans fin toujours recommencé? Ne peut on imaginer une organisation politique de la société qui permettrait à chacun de s’exprimer, de débattre, d'affirmer sans pour autant se voir ostracisé?

30 ans plus tard, je me bats encore pour cela.... Putain! 30 ans!

lundi 4 avril 2011

Ouest France deviendrait il lucide?

Ce matin, surprise! L'édito de Ouest France porte sur la Côte d'Ivoire.

Je m'attends, de la part de ce quotidien socio-catho, au discours plombé de la bien-pensance sur le gentil Ouattara en quête de son pouvoir légitime contre le méchant Bagbo, sur les vertus de la démocratie, de l'indépendance....

Stupeur! Bien sûr, on y lit que Bagbo doit partir parce qu'il a été "battu" aux élections (qui se sont déroulées, rappelons le, sans désarmement des rebelles, dans un pays divisé et dont le résultat est plutôt une photographie ethnique du pays que politique (cf la démonstration de B. Lugan)), mais aussi:

"Depuis l'accession à l'indépendance, la superficie fertile a été divisée par cinq, pendant que la population était, elle, multipliée par cinq. Le nombre de pauvres, en une génération, a été multiplié par dix. Après l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus inégalitaires du continent.

Si la fin du monopartisme, dans les années 1990, ne pouvait qu'être saluée comme une bonne nouvelle sur le chemin de la démocratie, il faut bien reconnaître que l'avènement du multipartisme a favorisé les prédateurs de l'économie"

Eh oui, cela conforte ce que disait il n'y a pas si longtemps un ancien ministre français d'origine togolaise Kofi Yamgnane "C'était quand même mieux du temps des Blancs"!

En tous cas, il semble, pour l'optimiste que je suis, que le mur du mensonge sur la décolonisation et l'indépendance de l'Afrique est en train de se fissurer. Non, l'indépendance n'a apporté ni bien être, ni éducation, ni richesse aux populations. Non, la décolonisation n'a pas été accordée par la France dans un esprit de reconnaissance des peuples à disposer d'eux mêmes (il suffit de voir comment, tous les jours, nous bafouons ce principe) ni pour leur permettre de se développer, mais uniquement parce que la colonisation coûtait plus cher à la France qu'elle ne lui rapportait. La décolonisation, telle qu'elle fut entreprise, sous l'égide du socialiste Deferre et terminée par le général Degaulle fut un abandon des populations qui furent livrés à la rapacité des dignes descendants des chefs nègres qui vendaient leurs congénères aux marchands d'esclaves et à l'exploitation de sociétés privées. Une autre eut été possible, évoquée par Georges Bidault dans ses mémoires...

jeudi 31 mars 2011

La vitesse est cause de tous les maux

Excellent article du Figaro sur la vitesse au volant...

La aussi, petit à petit la chape de plomb de la bien pensance commence à se fissurer.

Qu'est ce à dire? Qu'il faut supprimer les limitations de vitesse et laisser tout un chacun rouler à la vitesse qu'il souhaite au mépris de la vie d'autrui? Certes pas. Mais que les limitations de vitesse doivent être le résultat de données objectives relatives à la sécurité et non pas d'application idiotes de directives administratives. Les quatre voies limitées à 50 parce traversant des terrains "zone urbaine", des autoroutes limitées à 130 alors qu'elles sont particulièrement sûres, des autoroutes limitées à 110 uniquement parce qu'elles ont gratuites ne sont que des applications stupides de directives administratives qui, nous le voyons des fois sur des autoroutes, nous font passer de 130à 90 pour revenir à 110 quelques mètres plus loin puis 90, voire 70 et enfin 130....

Tous les conducteurs sont d'accord pour respecter les limitations qui correspondent à un réel danger pour eux ou pour autrui, mais pas ce qui ne correspond qu'à une idéologie, celle du "tout vitesse". Ce rendre compte que bon nombre d'accidents sont la conséquence de la somnolence, c'est enfoncer une porte ouverte. Pour les gens qui roulent beaucoup, j'en suis, la somnolence est directement issue de la limitation de vitesse. Je raconte souvent une grande frousse que j'ai eu il y a quelques années et qui fait que je respecte rarement les limitations de vitesse sur autoroute ou sur quatre voies. Je rentrais à Brest, de nuit. Peu de circulation, limitation à 110 car, pour des raisons historiques, les autoroutes sont gratuites en Bretagne, mais, du coup, limitées à 110. J'avais mis le régulateur de vitesse et n'avais rien à faire, si ce n'est écouter de la musique. Je me suis assoupi, quand, tout à coup, je me réveille en sursaut... J'étais à deux doigts de m'encastrer dans un camion. J'ai eu la trouille de ma vie. Je me suis arrêté quelques instants pour reprendre mes esprits puis suis reparti à fond les manettes. A 180 et au dessus, je vous assure que vous êtes parfaitement éveillé. Votre esprit est en alerte et travaille, vous ne somnolez pas. Bien sûr, il s'agit de somnolence, pas de fatigue, la fatigue nécessite de s'arrêter, la somnolence vient dès lors que votre esprit n'est plus en éveil et les limitations de vitesse endort votre esprit et donc favorise la somnolence.
Conduire doucement rend idiot. En interdisant de rouler vite, en n'apprenant plus au jeunes conducteurs à rouler vite, vous les privez des réflexes qui peuvent sauver leur vie et celles des autres. Moins vous en apprenez, moins vous en savez. Comme vous n'utilisez jamais 100% de vos connaissances, moins vous en savez, plus faible est votre niveau. Mathématiquement, nous connaîtrons bientôt un redémarrage du nombre d'accidents et de morts, car ce qui provoque l'accident, ce n'est pas seulement "la vitesse", mais l'adéquation entre la situation et la capacité du conducteur à la gérer. Moins le conducteur sera compétent, plus vous augmentez le nombre de situations qu'il ne sera pas apte à gérer. Lorsque cela se produira, que ferez vous? A nouveau baisser les limitations de vitesse pour gagner encore quelques années?

Les solutions qui sont les miennes prennent exactement le contre pied de cette logique.

1) Le Permis: Beaucoup plus complet qu'actuellement. Avec des stages sur circuit, sur surfaces mouillées, à grande vitesse, sur glace, avec obstacles. Des notions de mécanique plus importantes qu'actuellement.
La logique est d’accroître les connaissances pour améliorer la sécurité. Dans tous les apprentissages, on prépare les acteurs aux situations extrêmes afin qu'ils gèrent parfaitement les situations courantes et qu'il aient un minium de réflexes et en cas de situation critique. Comment se fait il que cette précaution ne soit pas prise dans le cas des véhicules? La mécanique est dans le même esprit. Un bruit suspect doit pouvoir être identifié afin que le conducteur sache tout de suite si il peut se permettre de rllier un garage ou s'il doit s'arrêter tout de suite.

2) Le Permis: Cessions de remise à niveau tous les 10 ans jusqu'à 65 ans, tous les 5 ans ensuite. Examen avec tests de dépendance à la drogue ou à l'alcool. Retrait du permis pour les personnes qui ne sont pas du tout aptes à conduire. Obligation de reprendre des cours et de repasser (sans interdiction de conduire en attendant) pour ceux qui montrent de grosses lacunes mais ne constituent pas a priori un danger.

3) La vitesse: La vitesse ne doit être limitée que par des critères de sécurité. Lorsque la sécurité le permet, les vitesses maximales autorisées doivent pouvoir être de 30 km dans les zones urbaines d'habitation sans passages protégés, sans trottoirs et sans voie cycliste, 60 km dans les zones urbaines protégées, 70 km en zone urbaine sans trafic piéton (par exemple sur les axes qui desservent les zones commerciales), 100 km sur les routes à deux et trois voies, 130 km sur les quatre voies dont la sécurité n'est pas optimale, 160 à 180 sur les autoroutes dont la sécurité est optimale.

Une dégonflade de plus!

Un appel, hier des "grandes religions" contre le débat sur la laïcité et l'islam.

Il n'est à mes yeux pas logique que l'église catholique signe cet appel.

Il y a un vrai problème de compatibilité entre l'islam et la laïcité. Comme entre le bouddhisme et la laïcité d'ailleurs, même si le Dalaï Lama a annoncé très récemment qu'il renonçait à son rôle temporel. L'islam est une doctrine théocratique et totalitaire qui a vocation à régir la totalité de la vie des individus, en tous domaines, et à soumettre l'ensembles des lois temporelles à ses règles et préceptes. C'est justement le contraire de la laïcité qui soumet l'exercice des cultes à leur respect de la loi temporelle. "Il n'y a d'autre loi que la Loi de Dieu" est incompatible avec la laïcité. Or, ce précepte est le slogan de l'association majoritaire au sein du CFCM avec qui l'église catholique, les protestants et les juifs viennent de signer ce document!

Mgr Vingt Trois comprend il ce qu'il signe? Non, "tous les cultes n'adhèrent pas sans réserve à ses principes fondamentaux"! Non, refuser le débat, refuser que s'expriment ouvertement les doutes et les manquements n'est pas faire avancer le débat. De plus, comment peut on tout à la fois dire que "les modalités d’application de ces principes restent toujours perfectibles." et refuser qu'ait lieu le débat sur ces modalités?

Décidément, nos évêques ne sont pas à la hauteur de leur tâche ni des enjeux de "leur temps", eux qui s'y disent si attachés! Pour une fois qu'une action des politiques pouvait être reprise et faire éclater le débat auprès de tous les Français, ceux qui veulent remettre le boisseau et laisser champ libre aux islamiseurs sont... nos évêques!

lundi 28 mars 2011

Le post m'a tuer....

Cher Le Post,

Voici plus deux ans que je participe régulièrement à tes débats. J'ai publié plus de 150 articles dans tes colonnes, j'ai suscité plus de 500 réactions, j'ai moi même diffusé plus de 300 commentaires, j'avais ce matin plus de 800 appréciations sur mon compte, (j'étais 89ième au concours de pronostics de foot! :-)) et voilà que tu me jettes comme un malpropre, que tu me vires comme un chien galeux, bref, que tu me "bannis"!

Adieu Grandfred, adieu tous mes compagnons de débats, souvent animés, quelquefois argumentés. "La différence" n'a plus droit de cité au joli pays de la terreur rose. Le Post ne veut voir qu'une tête, n'entendre qu'une voix, c'est le droit à la diversité... dans la gauche. Et encore, comme dirait mon ami "grandfred", dans la gauche "bien pensante", celle des beaux quartiers et de la langue de bois, celle des bourgeois et de leurs valets, car les anars, aussi critiques de la bourgeoisie actuelle qu'ils le furent de celle d'hier, ne sont pas en odeur de sainteté (si tu me lis, grandfred, je l'ai fait exprès...) chez les tenants de la pensée unique et de la bienfaisance journalistique...

Le Post, pour quel motif ne veux tu plus de moi? Pour "diffamation", dis tu.

Ah! J'ai "diffamé"! J'ai diffamé le gentil automobiliste originaire d'une banlieue défavorisée, millionnaire grâce à la mort qu'il a vendue aux sorties des collèges, qui, au volant d'une BMW lancée à plus de 200km/h sur l'autoroute a volontairement percuté un motard des douanes qui le prenait en chasse, provoquant sa mort, brisant d'un coup de volant la vie pourtant active d'un jeune conseiller municipal, animateur de plusieurs clubs de sa commune, ainsi que celle de son épouse désormais veuve, et celles de ses deux enfants. Le voyou, le trafiquant de drogue qui planquait 400 kg de résine dans son "go fast" a été identifié, un avis de recherche diffusé. J'ai estimé, voyant que Le Post ne relayait pas cette information, qu'il fallait diffuser cet avis de recherche. Bien sûr, j'ai mis dans mon article le mot "assassin", mais quoi, comment qualifier quelqu'un qui percute volontairement un motard à plus de 200km/h et se tire en courant, laissant crever là sa victime?

Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez lire l'article ici.

Ainsi donc tu me vires, tu me bannis, tu me condamnes à l'exil... Riez, "petit" Bruno Roger, Pierre Alain, tian, fred de lille et autre niais de service tellement politiquement corrects, vos sujet à deux balles sur "qui baise qui" dans la dernière télé réalité et vos analyses politiques, fidèles retranscriptions de vos soirées "entre amis" au bistrot branché de la rue Oberkampf régneront en maître sur la toile proprette du Post! Seulement voilà, à vaincre sans péril et sans opposition, on triomphe sans gloire et vous resterez ce que vous êtes, des pisse-copies au service d'un site qui, son contenu s'étiolant, aura de plus en plus de mal à surmonter ses difficultés financières.

C'est dommage, parce que le concept du Post est super agréable. Telle une place publique dans une république de libre expression, tout à chacun pouvait s'y exprimer, exprimer son opinion instantanément. Les participants réguliers peuvent se regrouper, chacun peut s'abonner aux parutions des auteurs qu'il apprécie (ou le contraire...), une connivence, une complicité se crée entre posteurs. Si la réponse que l'on veut faire est trop longue pour un simple commentaire, la fonction "Post en réponse" permet de répondre à travers un autre article..., tu vois, cher Post, j'appréciais beaucoup ton concept, l'espace que tu semblais avoir ouvert, même si, depuis quelques temps, les contributeurs les plus argumentés se faisaient plus rares, même si, les articles de fond, d'analyse, ne suscitaient plus les débats d'antan et que les invectives et les lourdeurs remplaçaient de plus en plus les citations et la controverse.

Adieu, donc, je m'en vais chercher ailleurs un champs de libre expression et te regarderai, de loin, t'enfoncer chaque jour un petit peu plus dans la fange de la médiocrité, là où te conduisent ceux que tu paies et qui te coulent......

WANTED


Cet homme est un assassin!

L'dentité du trafiquant de drogue qui a tué un motard des douanes en le percutant est désormais connue: La police a mis un nom et un visage sur le chauffeur de la BMW qui remontait l'A10 (go fast) chargée de 400 kg de résine de canabis.

Il s’agit de Zohire Zaafari, né le 27 janvier 1981 à Beauvais dans l’Oise, déjà connu des services de police pour des affaires de stupéfiants.

Le drame a eu lieu jeudi dernier 24 mars sur l’A10 vers 10h15 dans le sens province-Paris à l’entrée du département d’Indre-et-Loire, à hauteur de Nouâtre, alors que le motard du service des douanes de Poitiers poursuivait un « Go Fast », un de ces convois de véhicules puissants et ultra-rapides qui convoient de la drogue du Maghreb vers la partie Nord de la France.

Quatre complices présumés ont été interpellés peu après – dont deux demeurent eux aussi dans l’Oise, les deux autres étant domiciliés en Gironde – et le plan Epervier a été déclenché pour retrouver le suspect numéro un.

Cela ne rendra pas la vie à Damien Rouiller, père de deux petits enfants aujourd'hui orphelins, mais espèrons que son assassin soit arrêté avant qu'il ne trouve refuge de l'autre côté de la méditerrannée, comme cela se produit trop souvent, et qu'il puisse être jugé.