mercredi 28 janvier 2009

Adapter notre stratégie d'intervention à nos moyens

Dans un souci d'économie, François Fillon a annoncé le retrait de 2.100 soldats français déployés en Afrique, dans des pays où la situation est stabilisée et où l'Onu va prendre la relève.(le Figaro, 28/01/09) Décidément, en matière de politique étrangère et de positionnement géostratégique, nous avons actuellement en France le gouvernement le plus nul qui puisse être. Trop occupés à des considérations politiciennes intérieures, ils ne savent plus prendre le recul nécessaire pour édifier, analyser, prendre des décisions qui dépassent leurs petites problématiques personnelles. La réduction du mandat présidentiel à 5 ans n'a rien fait pour améliorer les choses. La France, gérée par des sagouins depuis trop d'années, n'a plus les moyens de sa politique... Soit. Dès lors, il faut faire des choix. Sur quelle base les faire? Je n'en vois qu'une pour ma part, l'efficacité et le pragmatisme. Qui est aujourd'hui, l'ennemi? Le terrorisme islamique. Où se propage-t-il? A peu près partout. Il "récupère" des mouvements islamiques plus ou moins fondamentalistes pour créer une sorte de nébuleuse, une organisation en étoile qui lui permette de revendiquer des actions déstabilisantes dans différents points du globe, obligeant les "puissances" à disperser leurs forces. C'est ainsi que la Russie, la Chine, l'Inde, l'Europe, l'Indonésie sont l'objet d'attaques. Les pirates du golf d'Aden ont reçu un soutien technique en échange d'une coloration islamique de leurs actions de piratage. Devons nous foncer tête baissée dans la muléta et nous disperser aux quatre coins du monde? Et si nous essayions d'être intelligents? Partageons nous les zones d'intervention en fonction de nos efficacités respectives. En ce concerne notre pays, son armée est probablement celle qui maîtrise le mieux la problématique africaine. Nos bases, que Sarkosy qui n'a jamais rien compris à la géostratégie s'évertue à fermer, nos réseaux d'information, la connaissance du terrain, le savoir faire accumulé, le matériel adapté, la connaissance des langues, dialectes et usages par bon nombre de nos officiers sont autant d'atouts que nous pourrions mettre à la disposition des nations en guerre contre le terrorisme islamique sur une terre qui chaque jour devient un petit peu plus une base arrière pour ce dernier. Laissons, puisque nous n'avons plus les moyens d'intervenir dans le monde entier, l'Afghanistan à ceux (britanniques, russes et autres) qui ont une connaissance et une culture adaptée, et concentrons nos efforts là où nous aurons toutes les chances d'être efficaces. L'islamisme gagne chaque jour en Afrique. Nous savons déjà qu'existent des camps d'entrainement, des camps de repos, des camps de formation idéologique et même des camps de redressement où les islamistes de tous pays envoient femmes et enfants qui ne se soumettent pas de leur plein gré à la charia. Plutôt que d'attendre tranquillement qu'explose cette bombe à retardement, plutôt que d'attendre comme des lâches en "espérant" que tout cela n'explose pas, prenons pleinement notre part à la lutte mondiale en intervenant sans ménagement, avec le soutien des gouvernements en place (qui ne composent avec les islamistes que parce qu'ils n'ont pas les moyens de lutter mais qui savent quelle fin leur est destinée) sur un continent que notre tradition militaire nous permet d'appréhender mieux que quiconque et dans un contexte qui ne nous oblige pas à utiliser notre demi porte-avions et des avions furtifs que nous ne possédons pas. "The right man at the right place"? "The right army at the right battle field"!

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