Une info qui a passé complètement inaperçue....
A un mois et demi de l'entrée en vigueur du RSA, les premières évaluations du nouveau minimum social laissent relativement dubitatif. Une étude de la DREES montre que le revenu de solidarité active, qui se substituera au RMI le 1er juin prochain, n'a qu'un « impact limité en termes d'accès ou de maintien en emploi ». L'enquête porte sur les expérimentations du RSA qui ont été conduites depuis 2007 dans 34 départements volontaires. La DREES a comparé les zones où le nouveau dispositif a été testé (« zones tests ») avec des « zones témoins », situées dans les mêmes départements, où le RMI restait en vigueur. Les premiers résultats concernent 2.900 personnes.
Le nouveau dispositif n'a pas permis aux bénéficiaires de retrouver un emploi ou de conserver leur poste, en tout cas pas plus que ce que permettent déjà les dispositifs d'accompagnement du RMI. « Les taux d'emploi sont légèrement plus élevés en zones tests qu'en zones témoins, mais les différences ne sont pas significatives », note la DREES.
Les écarts « significatifs » n'apparaissent que pour certaines catégories de bénéficiaires.
Dans le rapport intermédiaire, publié en septembre, le taux de retour à l'emploi des allocataires du RMI était de 2,92 % en cumul sur cinq mois dans la zone expérimentale et de 2,25 % sur la zone témoin.
Quand les Bobos idéologues se mettent en tête de faire du social, ça coute toujours cher et ça ne fonctionne pas.
30 ans de système éducatif abêtissant ont donné une masse d'adultes totalement inadaptés au monde dans lequel ils vivent. Ils ne maîtrisent pas la langue (l'enseignement du français a été abandonné), pas les codes (ce n'est pas à l'école de la république d'enseigner les "référants" de la société bourgeoise), pas les usages (l'employeur est un "patron", un "exploiteur" qui ne voit dans le candidat qu'un "potentiel de plus value". Rien ne lui est du, c'est lui qui a des devoirs envers vous), n'ont pas appris de métier (l'apprentissage en entreprise s'apparente à de l'esclavage), n'ont aucun sens de la compétition (il n'y a plus aucune note dans les écoles, aucun classement, car "l'enfant doit s'évaluer par rapport à lui-même, pas par rapport aux autres...). Que ce soit avec RMI, RSA ou "R-rien du tout", ces pauvres gens ne sont pas dans le "tempo" de la société, dans le rythme de la vie réelle. Ils ont été abrutis par des idéologues qui aujourd'hui, au lieu de se reprendre, s'enferment dans leurs certitudes et les condamnent.
L'idéologie dominante condamne ceux qui réussissent. Elle va même plus loin, puisqu'elle met quotidiennement au pilori ceux qui réussissent et ne cesse de répéter que la société doit tout (logement gratuit, nourriture gratuite, éducation gratuite, soins gratuits, transports gratuits, vêtements gratuits, meubles et électroménager gratuits et prestations sociales assurant une "vie décente") à ceux qui ne réussissent pas. C'est condamner le système. C'est oublier que la société ne peut éventuellement répartir que ce que les individus les plus productifs peuvent lui donner. Mener une politique qui réduit les productifs s'apparente à tuer la poule aux oeufs d'or. Un jour, on tue la poule pour donner à manger aux "gentils pauvres" et après.... tout le monde crève.
Le système étatique d'aide systématique, outre qu'il coûte horriblement cher car il nourrit une armée de fonctionnaires sociaux dont l'intérêt devient, paradoxalement, inverse à leur fonction (il leur faut bien justifier de leur existence), génère un comportement parasite. En effet, l'aide n'est plus un soutien temporaire permettant à tel ou tel de passer une sale période et de rebondir, mais un "droit acquit", attribué de manière indistincte, dès lors que certains critères établis sont réunis. Pourquoi ne pas en profiter, puisqu'on y a droit? Pourquoi ne pas chercher à se mettre en conformité avec les critères, puisque sinon, on a droit à rien? Et voilà comment, au lieu de faire fonctionner son esprit dans un sens positif et constructif, ce système pervers incite à le faire fonctionner dans l'unique but de faire perdurer une situation. ce s'rait top con de pas en profiter, non?
Comment sortir de cette situation?
Il n'y a malheureusement pas trente six solutions.
1) Donner plus de moyens aux associations
2) Désengager l'Etat de l'aide sociale
3) Supprimer les charges sociales pour relancer l'emploi et détruire l'économie sous terraine
4) Responsabiliser en liant chaque droit à un devoir
5) Rétablir une hiérarchie des revenus conforme au risque pris
6) Rétablir l'esprit de compétition à tous les niveaux
7) Rétablir un authentique enseignement public
mercredi 15 avril 2009
Quand l'idéologie se heurte à monde réel....
Libellés :
lutte contre la pauvreté,
politique sociale,
responsabilisation
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